269 LOGEMENTS MIXTES
ACTIVITES & AGRICULTURES URBAINES
réinventer paris 2
Passage Saint-Pierre d’Amelot, Paris 11ème
Concours novembre 2017
269 LOGEMENTS MIXTES
ACTIVITES & AGRICULTURES URBAINES
reinventer paris 2
Passage Saint-Pierre d’Amelot, Paris 11ème
Concours novembre 2017
Maître d’ouvrage : ICF La Sablière
Partenaires : ICF Novedis, JeStocke, Clipper, Vertical’Art, Sous les Fraises
Architecte : TRAA
Équipe TRAA : Thibaut Robert, Clara Ewald, Marion Filliatre, Lara Quéau
Surface de plancher : 16 548 m²
Coût : 30,6 M€
Phase : concours novembre 2017
Mission : complète
Programme : 269 logements mixtes dont habitat participatif, agriculture urbaine, escalade, poche de biodiversité, stockage de proximité, économie circulaire, tiers lieux, pépinière d’entreprises, locaux artisanaux, restaurants, boutiques, espaces publics
Technique : conservation et réutilisation des ouvrages, avec évidement programmatiques, évidemment, surélévations, et sous élévation de la halle existante
Crédits images : TRAA
Maître d’ouvrage : ICF La Sablière
Partenaires : Tribu Energie, ICF Novedis, JeStocke, Clipper, Vertical’Art, Sous les Fraises
Architecte : TRAA
Équipe TRAA : Thibaut Robert, Clara Ewald, Marion Filliatre, Lara Quéau
Surface de plancher : 16 548 m²
Coût : 30.6 M€
Phase : concours novembre 2017
Mission : complète
Programme : 269 logements mixtes dont habitat participatif, agriculture urbaine, escalade, poche de biodiversité, stockage de proximité, économie circulaire, tiers lieux, pépinière d’entreprises, locaux artisanaux, restaurants, boutiques, espaces publics
Technique : conservation et réutilisation des ouvrages, avec évidement programmatiques, évidemment, surélévations, et sous élévation de la halle existante
Crédits images : TRAA
Redonner lieu à l’origine vernaculaire du passage Saint-Pierre-Amelot est l’ambition première du Quartier Libre. Ceci dans ses dimensions indigènes et naturelles, qui sont comme pour d’autres passages parisiens, la raison même de son tracé comme raccourci urbain et tiers lieu. La vocation première est de transformer ce passage en un lieu de convergence essentiel, au cœur de la rue Amelot et du boulevard Voltaire.
Ouverts entre deux voies bordées de constructions, ces passages ont d’abord été créés comme le moyen d’accéder à des espaces potagers et d’activités en cœur d’îlots faubouriens. Puis comme des lieux de vies collectives à l’abri des voies principales, dans un esprit propre à chacun d’eux. Les échoppes, ateliers et boutiques s’y sont ensuite implantés, pour devenir progressivement des lieux d’industrie.
Et c’est ainsi que le passage Saint-Pierre-Popincourt est devenu le passage Saint-Pierre-Amelot, cité urbaine privatisée par les industries automobiles, depuis Panhard et jusqu’à Renault, au détriment d’une appropriation locale et environnementale du lieu.
Faire lieu aux usages vernaculaires émergents y est essentiel. A partir d’un sol retrouvé il convient de réouvrir les multiples potentialités d’une nature exploitée ou au contraire laissée libre de devenir elle-même.
Paris doit se développer et se reconstruire sur elle-même tout en réduisant son empreinte écologique. Il lui est essentiel de trouver les moyens de tendre vers une autosuffisance énergétique, alimentaire, voire artisanale. Une des orientations consiste à favoriser l’organisation en différents lieux d’interactions inductives et étroites, locales et circulaires. En permettant par ailleurs le décloisonnement des fonctions urbaines et le déploiement d’écosystèmes naturels connectés entre eux. Le lieu constitué par le Passage Saint-Pierre-Amelot, le Silo Renault, et la Halle Amelot porte en lui les origines et les fondements de cette ambition à l’échelle locale. Il contribuera également à renforcer les différents maillages parisiens en s’insérant dans leurs trames.
C’est pourquoi il y a lieu de proposer une hybridation d’activités économiques orientées vers la gestion raisonnée de la ressource écologique et au sein d’une mixité sociale locale. Cette autonomie attractive pourra ainsi avoir lieu à chaque moment de l’année selon les cycles saisonniers et sociaux.
Quartier Libre va chercher à réouvrir la totalité des toitures, sols et sous-sols pour les offrir à autrui : avec des activités humaines qui favorisent la réintroduction d’une biodiversité animale et végétale, qui la préservent et l’utilisent comme ressource et comme support pédagogique pour tous.
Le projet redonne la priorité aux espaces publics du passage Saint- Pierre-Amelot en l’élargissant et en poursuivant cette ouverture jusque dans les cœurs d’îlots, les sous-sols, et les toitures. Il donne ainsi accès à tous les lieux selon des promenades urbaines thématiques entre terre et ciel, grâce à des jardins urbains conviviaux, appropriables par tous, et complémentaires dans leurs rôles environnementaux comme dans leurs différentes fonctions.
L’objectif est de créer un micro quartier, véritable destination parisienne avec son identité propre, ouvert à tous et dont les activités tendent vers un équilibre subtil entre nature et urbanisation. Cet objectif s’établit par la création d’un programme mixte et hybride, révélé par un travail architectural et urbain mené selon les principes qui régissent ceux des travaux en sous-sol : creuser, ouvrir, surélever, sous-élever.
Le bloc du Silo Renault est creusé. Son tréfonds est ouvert sur toute sa longueur pour apporter de la lumière et définir un usage public particulier. Son sous-sol est également évidé pour y aménager une cathédrale de sport urbaine sur trois niveaux. Ses étages supérieurs sont creusés par trois patios pour faire pénétrer la lumière et libérer des vues pour les parcelles situées à l’arrière. Il est enfin surélevé de trois niveaux en construction bois légère. Travaillé dans son intégralité comme un volume troglodytique, il devient le soubassement d’une création urbaine et de la reconquête par le végétal de l’ensemble des espaces tournés vers le ciel : jardin d’eau, permaculture, biotope pionnier.
Témoin précieux du passé automobile du lieu, la toiture de la Halle Amelot est réinvestie en étant sous-élevée et transformée en structure agricole posée sur les toits. La totalité du sol y est également déperméabilisée et rendue à des usages publics : un jardin d’ombre est créé à la place du sous-sol existant et tous les espaces extérieurs sont autant d’interfaces d’échanges entre les milieux aériens et ceux du sous-sol. La totalité des espaces est également ouverte et accessible au public. Elle est organisée autour d’un tiers lieu, point de centralité d’activités artisanales et de restauration retrouvées.
Redonner lieu à l’origine vernaculaire du passage Saint-Pierre-Amelot est l’ambition première du Quartier Libre. Ceci dans ses dimensions indigènes et naturelles, qui sont comme pour d’autres passages parisiens, la raison même de son tracé comme raccourci urbain et tiers lieu. La vocation première est de transformer ce passage en un lieu de convergence essentiel, au cœur de la rue Amelot et du boulevard Voltaire.
Ouverts entre deux voies bordées de constructions, ces passages ont d’abord été créés comme le moyen d’accéder à des espaces potagers et d’activités en cœur d’îlots faubouriens. Puis comme des lieux de vies collectives à l’abri des voies principales, dans un esprit propre à chacun d’eux. Les échoppes, ateliers et boutiques s’y sont ensuite implantés, pour devenir progressivement des lieux d’industrie.
Et c’est ainsi que le passage Saint-Pierre-Popincourt est devenu le passage Saint-Pierre-Amelot, cité urbaine privatisée par les industries automobiles, depuis Panhard et jusqu’à Renault, au détriment d’une appropriation locale et environnementale du lieu.
Faire lieu aux usages vernaculaires émergents y est essentiel. A partir d’un sol retrouvé il convient de réouvrir les multiples potentialités d’une nature exploitée ou au contraire laissée libre de devenir elle-même.
Paris doit se développer et se reconstruire sur elle-même tout en réduisant son empreinte écologique. Il lui est essentiel de trouver les moyens de tendre vers une autosuffisance énergétique, alimentaire, voire artisanale. Une des orientations consiste à favoriser l’organisation en différents lieux d’interactions inductives et étroites, locales et circulaires. En permettant par ailleurs le décloisonnement des fonctions urbaines et le déploiement d’écosystèmes naturels connectés entre eux. Le lieu constitué par le Passage Saint-Pierre-Amelot, le Silo Renault, et la Halle Amelot porte en lui les origines et les fondements de cette ambition à l’échelle locale. Il contribuera également à renforcer les différents maillages parisiens en s’insérant dans leurs trames.
C’est pourquoi il y a lieu de proposer une hybridation d’activités économiques orientées vers la gestion raisonnée de la ressource écologique et au sein d’une mixité sociale locale. Cette autonomie attractive pourra ainsi avoir lieu à chaque moment de l’année selon les cycles saisonniers et sociaux.
Quartier Libre va chercher à réouvrir la totalité des toitures, sols et sous-sols pour les offrir à autrui : avec des activités humaines qui favorisent la réintroduction d’une biodiversité animale et végétale, qui la préservent et l’utilisent comme ressource et comme support pédagogique pour tous.
Le projet redonne la priorité aux espaces publics du passage Saint- Pierre-Amelot en l’élargissant et en poursuivant cette ouverture jusque dans les cœurs d’îlots, les sous-sols, et les toitures. Il donne ainsi accès à tous les lieux selon des promenades urbaines thématiques entre terre et ciel, grâce à des jardins urbains conviviaux, appropriables par tous, et complémentaires dans leurs rôles environnementaux comme dans leurs différentes fonctions.
L’objectif est de créer un micro quartier, véritable destination parisienne avec son identité propre, ouvert à tous et dont les activités tendent vers un équilibre subtil entre nature et urbanisation. Cet objectif s’établit par la création d’un programme mixte et hybride, révélé par un travail architectural et urbain mené selon les principes qui régissent ceux des travaux en sous-sol : creuser, ouvrir, surélever, sous-élever.
Le bloc du Silo Renault est creusé. Son tréfonds est ouvert sur toute sa longueur pour apporter de la lumière et définir un usage public particulier. Son sous-sol est également évidé pour y aménager une cathédrale de sport urbaine sur trois niveaux. Ses étages supérieurs sont creusés par trois patios pour faire pénétrer la lumière et libérer des vues pour les parcelles situées à l’arrière. Il est enfin surélevé de trois niveaux en construction bois légère. Travaillé dans son intégralité comme un volume troglodytique, il devient le soubassement d’une création urbaine et de la reconquête par le végétal de l’ensemble des espaces tournés vers le ciel : jardin d’eau, permaculture, biotope pionnier.
Témoin précieux du passé automobile du lieu, la toiture de la Halle Amelot est réinvestie en étant sous-élevée et transformée en structure agricole posée sur les toits. La totalité du sol y est également déperméabilisée et rendue à des usages publics : un jardin d’ombre est créé à la place du sous-sol existant et tous les espaces extérieurs sont autant d’interfaces d’échanges entre les milieux aériens et ceux du sous-sol. La totalité des espaces est également ouverte et accessible au public. Elle est organisée autour d’un tiers lieu, point de centralité d’activités artisanales et de restauration retrouvées.