17 LOGEMENTS SOCIAUX
& 1 COMMERCE
138 rue de Charonne, Paris 11ème
Réalisation 2010-2013
17 LOGEMENTS SOCIAUX
& 1 COMMERCE
138 rue de Charonne, Paris 11ème
Réalisation 2010-2013
Maître d’ouvrage : ICF Habitat La Sablière
Architecte et mandataire : TRAA
BET : BECT (généraliste)
Équipe TRAA : Thibaut Robert, Sandrine Chrétien
Surface de plancher : 1 390 m²
Coût : 2 330 k€
Phase : livré avril 2013
Mission : complète
Programme : 17 logements sociaux et 1 commerce
HQE : Qualitel H&E, profil A option performance; BBC effinergie ; Plan climat ville de Paris
Photographies : Thibaut Robert
Maître d’ouvrage : ICF Habitat La Sablière
Architecte et mandataire : TRAA
BET : BECT (généraliste)
Équipe TRAA : Thibaut Robert, Sandrine Chrétien
Surface de plancher : 1 390 m²
Coût : 2 330 k€
Phase : livré avril 2013
Mission : complète
Programme : 17 logements sociaux et 1 commerce
HQE : Qualitel H&E, profil A option performance; BBC effinergie ; Plan climat ville de Paris
Photographies : Thibaut Robert
Substituer à l’impact d’un immeuble insalubre et en ruines, mais néanmoins emblématique de la rue de Charonne, un jalon urbain, a été la volonté première du parti architectural. Conserver les qualités urbaines du bâtiment à démolir, qui a pendant longtemps marqué la séquence de la rue par la relation qu’a entretenu son pignon avec le parvis de la tour voisine, a été le point de départ de notre réflexion. La composition de ce programme de 17 logements sociaux s’articule autour des deux figures : un pignon élancé qui va chercher le gabarit de constructibilité, et la radicalité d’une forme simple à pans coupés qui rappelle le style des vieux immeubles de type faubouriens encore présents rue de Charonne.
Le manque de profondeur et le vis-à-vis immédiat de la tour ont contraint le projet à une forte compacité. Le travail du plan a été mené de façon à maximiser sa surface par rapport aux contraintes d’urbanisme, sans nuire à la qualité des logements. C’est dans notre proposition d’une typologie différente de celle du programme d’origine, qui permette une optimisation des distributions, que l’équilibre a été trouvé.
La simplicité de forme du projet et son élancement ne sont pas uniquement issus d’une volonté expressive. Ils tirent leurs origines de la création de deux angles, imposés par le plan d’urbanisme, angles dont nous nous sommes servis pour organiser le plan et la coupe.
Substituer à l’impact d’un immeuble insalubre et en ruines, mais néanmoins emblématique de la rue de Charonne, un jalon urbain, a été la volonté première du parti architectural. Conserver les qualités urbaines du bâtiment à démolir, qui a pendant longtemps marqué la séquence de la rue par la relation qu’a entretenu son pignon avec le parvis de la tour voisine, a été le point de départ de notre réflexion. La composition de ce programme de 17 logements sociaux s’articule autour des deux figures : un pignon élancé qui va chercher le gabarit de constructibilité, et la radicalité d’une forme simple à pans coupés qui rappelle le style des vieux immeubles de type faubouriens encore présents rue de Charonne.
Le manque de profondeur et le vis-à-vis immédiat de la tour ont contraint le projet à une forte compacité. Le travail du plan a été mené de façon à maximiser sa surface par rapport aux contraintes d’urbanisme, sans nuire à la qualité des logements. C’est dans notre proposition d’une typologie différente de celle du programme d’origine, qui permette une optimisation des distributions, que l’équilibre a été trouvé.
La simplicité de forme du projet et son élancement ne sont pas uniquement issus d’une volonté expressive. Ils tirent leurs origines de la création de deux angles, imposés par le plan d’urbanisme, angles dont nous nous sommes servis pour organiser le plan et la coupe.